Mardi 22 avril 2014 à 23:14




Vomir en dansant. Danser en vomissant.


 

Publié par vache-au-lait

Mercredi 4 mai 2011 à 22:55

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Je suis fatiguée de faire semblant. J'ai envie de disparaitre et de dormir. Dormir pour ne plus penser, pour éviter les souvenirs, les oublier, les étouffer. Dormir pour ne plus avoir à se confronter à cette noirceur quotidienne. Dormir pour se libérer d'un poids et d'une énorme boule de chagrin coincée dans ma gorge. Dormir pour ne plus avoir à pleurer.




Publié par vache-au-lait

Mercredi 20 avril 2011 à 21:25


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L'Amant - Absent..


L'Amant - Absent te glisse entre les doigts, il a les yeux violets-verts. L'Amant - Absent te laisse rebondir sur des coussins de canapés qui sentent la poussière. L'Amant - Absent semble ailleurs même quand il est là, c'est qu'on dirait qu'il vient d'une autre planète par moment. L'Amant - Absent a du mal à déboucher des bouteilles de cidre, ou alors ce sont les bouchons de bouteilles de cidre qui n'en font qu'à leur tête. L'Amant - Absent respire l'étrangeté et ses épaules sont confortables. L'Amant - Absent aime faire peur en parlant de cimetière et de présences morbides. L'Amant - Absent trouve les fantômes ridicules parce qu'ils sont habillés et que selon lui les fantômes d'habits, ça n'existe pas. L'Amant - Absent t'enveloppe de douceur avec son regard, il t'enveloppe de réconfort avec ses couettes. L'Amant - Absent t'arrache un bout de coeur avec des mains si douces que tu t'en aperçois à peine et il finit par partir avec sans un mot. L'Amant - Absent hésite à t'embrasser et ça te fait chier... L'Amant - Absent hésite à te garder, et ça aussi ça te fait chier...






Publié par vache-au-lait

Dimanche 26 décembre 2010 à 16:49

 

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C'est pleurer assise sur le rebord du trottoir avec les gouttes de pluie fines qui se mêlent à nos larmes.

Se souvenir et se sentir seule, trembler et avoir envie de crier, sans pouvoir, sans oser défier le long silence tranquille et conformiste de notre bien belle société. Aucun moyen de s'exprimer par la parole, se plonger dans ses larmes, dans ses propres mots, couchés sur papier puisque personne ne veut les écouter, puisque personne ne veut nous entendre hurler. Les cris ça écorche les oreilles surtout quand on est habitués à ce silence, à ces apparences de bonheur que les gens se donnent. Coucher mes cris sur papier c'est la seule chose qui m'est restée.

Se souvenir de toi, c'est un sentiment ambigu et complexe, c'est un sentiment qui déchire plus qu'il ne fait du bien mais c'est un mal que je veux ressentir aussi comme preuve de l'amour que j'ai pour toi, comme preuve de son exsitence.

S'essuyer les yeux, s'essuyer les joues, se moucher, se démaquiller, pleurer à nouveau, se moucher, crier, prendre ses jambes à son cou, vouloir s'évader, se tordre de douleur, cracher ses tripes, avoir mal au ventre, pleurer encore, se moucher, se sentir mal au point de ne pouvoir ni rester assise, ni rester debout, pleurer à en ressentir des fourmis dans les mains, à en avoir envie de vomir, sentir son coeur saigner à l'intérieur, sentir sa respiration qui s'accélère, avoir des biles énormes de sanglots dans la gorge, vouloir expulser son chagrin, se moucher, se sentir mal, se sentir brûlante comme une fièvre qui s'empare de nous sans qu'on ne l'ait vue s'approcher, pleurer, se demander comment on peut encore sortir du liquide de ses yeux quand ça fait plus de deux mois que l'on pleure tous les jours comme ça, avoir le nez qui coule, encore, se rendre compte qu'on a fini son paquet de mouchoirs..éclater en sanglots à nouveau en se rendant compte que la situation nous parait sans issue, même au bout de deux mois et demi. Se demander si la guérison est possible, se demander si ça existe la guérison, et essayer de savoir quel est le con qui a inventé ce mot stupide.



 

Publié par vache-au-lait

Jeudi 9 décembre 2010 à 16:19

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En fait tout ça c'est juste une histoire d'arbre. L'histoire d'un bel arbre, grand, fort, dont le tronc serai marqué par les rides des coups durs de la vie. Et y'a deux enfants qui courent dessus tous les jours, une fille avec un doudou-couverture, un garçon avec un porte bonheur dans le coeur. Le garçon parfois, il vole dans les bulles de savon bleues (du savon à la lavande), il mange des bouts de nuage, fait des chutes libres dans le ciel en rigolant, il rebondit sur du sol-mousse tout bleu.. La fille souvent, elle fait de la tarte au citron et elle vient sonner à la porte du garçon (son voisin) pour qu'ils la dégustent ensembles. Et tous les deux ils partent à l'aventure, quand parfois elle manque de se noyer dans l'océan de ses couettes, il est là et il l'a rattrape, ils vont jouer à la grande roue sur les rayons du soleil, ils dansent sous une pluie de gouttelettes brûlantes.
L'arbre il serait là, toujours, majestueux, un beau saule pleureur, tout en bas, contre son tronc, il y a une poupée qui pleure, tout en haut sur la cime, il y a une deuxième fille, jolie, divine, sourde et muette mais qu'importe, ses yeux parlent tous seuls. Sa peau est blanche et froide, mais les rayons font ce qu'ils peuvent pour la réchauffer, en vain. Elle nous échappe mais elle est là tout de même, les deux enfants du début courent chaque jour sur le tronc pour savoir qui arrivera le plus haut, mais le tronc est immense, et tu as le souffle court et tes yeux s'embrument.. On redescend tous les deux, je t'accompagne te coucher, j'irai lui rendre visite seule une autre fois, je lui parlerai de toi, même si je n'en ai pas besoin pour qu'elle comprenne, on restera là toutes les deux, sa tête sur mes épaules, face à sa jolie tombe, et je te raconterai ce qu'elle m'a murmuré à l'oreille du bout de ses cils.

Tu es devenu ma Muse, et je suis heureuse de connaitre enfin aujourd'hui le prénom de ma Muse après tout ce temps.

Publié par vache-au-lait

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